Aller au contenu

Page:Weustenraad - Poésies lyriques, 1848.djvu/85

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


FANTAISIE


1843


 

Que sais-je ?




Toi qui, pour découvrir l’astre d’un nouveau monde,
Lanças, plus d’une fois, ton esquif orgueilleux
Sur l’abîme grondant d’une mer vagabonde
Qui du sein de nos ports souriait à tes yeux,
Mais qui revins toujours de ton lointain voyage
La voile déchirée et les mâts en débris,
Sans avoir entrevu les palmiers du rivage
Où tendaient tes vœux trop hardis ;