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MON LEGS


À vous, qui que vous soyez, (en baignant de mon souffle cette feuille-ci, pour qu’elle lève — en la pressant un moment de mes mains vivantes ;
— Tenez ! sentez à mes poignets comme bat mon pouls ! comme le sang de mon cœur se gonfle et se contracte !)
Je vous lègue, en tout et pour tout, Moi-même, avec promesse de ne vous abandonner jamais,
En foi de quoi je signe mon nom,








(Deux Ruisseaux, Édition 1876.)