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CHAPITRE IX.

méprise qui n’a rien d’extraordinaire (les deux montagnes se ressemblent beaucoup), si l’on songe à la difficulté que l’on éprouve dans cette région à obtenir, excepté des sommets les plus élevés, une vue complète de ce groupe enchevêtré.

On peut saisir d’un coup d’œil la situation de ces principaux sommets sur la carte qui accompagne le texte, et qui reproduit une partie de la feuille 189. Dans cette section, l’arête principale


de la chaîne court presque du nord au sud. La Roche Faurio, à l’extrémité septentrionale, est à 3746 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le point le plus bas entre cette montagne et les Écrins (le col des Écrins) est à 3353 mètres. L’arête, se relevant de nouveau, dépasse 3964 mètres de hauteur dans le voisinage des Écrins. Le sommet le plus élevé de cette montagne (4102 mètres) est cependant situé un peu à l’est et en dehors de la chaîne principale qui s’abaisse de nouveau et, dans le voisinage du col de la Tempe, tombe peut-être au-dessous de 3350 mètres, mais, immédiatement au sud de ce col, se dresse une pointe à laquelle les ingénieurs français ont assigné une altitude de 3756 mètres. Cette pointe ne porte aucun nom. La