moniques à mesure qu’ils s’éloignent de la fondamentale, les lacunes d’un tube sonore dépourvu des moyens artificiels, clefs ou pistons. Dans la première octave, l’instrumentiste ne disposera que des deux ut ; dans la seconde, il trouvera ut2, sol, ut4 ; dans la troisième : ut4, mi, sol, si ♭, ut8 ; dans la quatrième : ut8 et presque intégralement la gamme majeure jusqu’à ut16. Aussi, sur le cor de chasse, les clairons, les trompettes, n’use-t-on guère que des harmoniques de cette quatrième octave :
Remarque. — Le son onze + ne coïncide pas exactement avec le son correspondant de notre gamme (que nous avons « tempérée ») ; il est plus haut ; au concert, à l’orchestre, le talent de l’instrumentiste le rectifie, et d’ailleurs trompettes et cors à pistons ont aujourd’hui une échelle aussi juste que complète. Nous sommes toujours joyeusement impressionnés par l’accent si particulier, si pittoresque, si « plein air » de ce son onze du cor de chasse :
Le cor de chasse ayant ré ♭ pour fondamentale, nous l’entendons ainsi :
Quant à la trompette de cavalerie et au clairon, comme le cor de chasse dépourvus de pistons, leurs