Au-dessous du fa grave, la timbale basse n’a plus de sonorité ; à l’aigu, la petite timbale ne peut dépasser le fa2. Beethoven a donné de l’instrument un exemple caractéristique, dans le final de sa Huitième Symphonie :
![\language "italiano"
\relative do {
\override Staff.TimeSignature #'stencil = ##f
\cadenzaOn
\clef bass
fa,4 fa' fa, fa' \bar "|" fa, fa' fa, fa' \bar "||" fa,
}
\header { tagline = ##f}](http://upload.wikimedia.org/score/o/3/o31ox1ip6zmzoohuamubrna5d4hrmr4/o31ox1ip.png)
Avec le Glockenspiel (jeu de timbres), le Celesta (clavier de diapasons), le Xylophone (lames de bois graduées), les Timbales sont les seules percussions musicales, c’est-à-dire donnant des sons en accord avec la tonalité de l’œuvre.
Au contraire : Tambour, Tambourin, Tambour de basque, Triangle, Castagnettes, Cymbale et Grosse Caisse, Tam-Tam, ne sont que bruits sans rapport avec cette tonalité et ne participent à la symphonie que par le rythme. Que le morceau soit en ré, en mi, en fa, n’importe ; ni la baguette, ni la mailloche n’ont à s’en inquiéter.