Deux quintes de suite, sans liens entre elles, sont inadmissibles, car chacune d’elles impliquant l’idée de repos (idée tonale), nous ne pouvons nous reposer dans deux tons à la fois. Nous sommes en ut ou en ré ; nous ne pouvons être en même temps et en ut et en ré.
Par contre, s’il y avait un lien entre elles et si l’unité tonale était hors de doute, peut-être oserions-nous écrire :
Nous serons moins rigoureux pour le troisième degré, dont les harmonies, grâce aux notes communes, se rapprochent du premier.
Moins encore pour le sixième.
Tons relatifs. ↔ On appelle ainsi deux tons, l’un majeur, l’autre mineur, usant à peu près des mêmes degrés, avec les mêmes accidents à la clef : par exemple, ut majeur et la mineur, ut mineur et mi bémol majeur.
Rappelons la formule vocale de la gamme mineure (p. 35), et constatons ses rapports avec la gamme majeure :