Le premier, avec la tierce pour basse, s’appelle accord de sixte (on omet la mention de la tierce, chaque fois qu’elle n’est pas indispensable).
Le second, accord de quarte et sixte. La dominante devient sa basse.
L’harmonie consonante n’use que de groupes de trois sons ; les compositions pour quatre voix doivent donc réunir sur le même degré tantôt l’une, tantôt l’autre de ces quatre voix. Est-il un choix à faire parmi ces degrés ? Assurément. Il faut doubler les degrés les plus solides, préférer les termes de la consonance parfaite à la tierce.
Une surprise toutefois : à l’orchestre, c’est de cette tierce que dépend la sonorité. Étouffoirs levés, frappez les sept quintes du piano ; il suffira d’y ajouter une tierce dans le médium pour obtenir la plus pleine, la plus riche sonorité. À l’orchestre, au contraire, il faut multiplier les tierces.
Nous sommes toujours choqués, au piano, de la lourdeur d’une tierce dans le grave. Nos pères l’étaient moins. Pourquoi ?
Produite par les ondes sonores 4 et 5, la tierce évoque une fondamentale sise a deux octaves au-dessous, l’ut3, le son le plus grave de l’échelle. Sur les instruments d’autrefois, grâce à la maigreur du son, moins pâteux était l’effet.
Ce que nous écrivons ainsi aujourd’hui :