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ACCORDS CONSONANTS
Suivant la loi qui oblige toute dissonance, le fa se heurtant contre un sol descendra d’un degré. Quant à la note sensible, moins rigoureuse est l’obligation ; aussi la traiterons-nous sur pied d’égalité, dans une série de sixtes, sans souci de ses velléités vers la tonique :
La gamme majeure a, pour relatif, le sixième degré mineur, parfois même le troisième majeur, ainsi que Beethoven le démontre dans la Sonate en ut (dite l’Aurore) ut-mi, sans doute en souvenir de ce ton phrygien si superbement ensoleillé, celui du Te Deum.
La gamme mineure à pour relatif le troisième degré majeur (ut mineur, mi ♭ majeur).
On peut appeler relatifs, d’ailleurs, les tons à notes communes :
En majeur :
Deux notes communes.
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