Page:Wiele - Lady Fauvette.djvu/193

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Personne ne savait que miss Alice Beaumont, un joli rêve blond et rose, une jeune fille évaporée, mourait lentement de chagrin, mourait parce que le sacrifice qu’elle s’était imposé était trop lourd pour ses forces, parce que la vie de tout le monde, « avec plus d’épines que de roses, plus de jours sombres que de rayons de soleil, » ne pouvait être sa vie.

Personne n’avait entendu la voix cruelle et insinuante qui murmurait à son oreille :

« Si réellement il t’avait aimée comme il le disait, ne serait-il pas ici, près de toi ?… Il savait où tu allais ; pourquoi ne t’a-t-il pas suivie ? »

Non, personne n’entendait cette voix moqueuse qui la torturait jour et nuit.