Aller au contenu

Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/95

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Cher Cœur, il me semble que le prêtre passionné, quand pour la première fois il tire du mystérieux tabernacle son Dieu emprisonné dans l’Eucharistie, et mange le pain, et boit le vin redoutable, n’éprouve pas un plus religieux effroi que je n’en sentis lorsque pour la première fois tombèrent en plein sur toi mes yeux éblouis, et lorsque pendant toute la nuit je restai à genoux à tes pieds, jusqu’à ce que tu fusses lasse d’idolâtrie.

Ah ! si tu avais eu pour moi moins d’a-