Page:William Morris - Nouvelles de Nulle Part.djvu/105

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nais un homme qui a une grande collection de portraits gravés sur des photographies du dix-neuvième siècle, et si l’on passe de celles-là, pour les comparer, aux figures communes d’aujourd’hui, le progrès de notre belle mine est au-dessus de toute contestation. Eh bien, il y a des gens qui ne trouvent pas trop fantastique de voir un lien direct entre cet accroissement de beauté et notre liberté et notre bon sens dans les questions dont nous avons parlé : ils croient qu’un enfant né de l’amour naturel et sain, même éphémère, entre un homme et une femme, a des chances pour tourner mieux de toutes manières, et particulièrement comme beauté corporelle, que le produit du respectable lit du mariage commercial ou du morne désespoir de l’esclave dans le système commercial. On dit : « La joie engendre la joie. » Qu’en pensez-vous ?

— Je suis assez de cet avis.