nettes. Et, d’après ce que j’ai vu, je croirais plutôt que les opérations du marché, grandes et petites, sont conduites d’une manière qui en fait une occupation agréable.
— Vous avez raison, voisin. Bien qu’il y ait tant de gens, en fait de beaucoup le plus grand nombre parmi nous, qui seraient malheureux s’ils n’étaient pas occupés des objets qu’ils fabriquent, objets qui deviennent magnifiques entre leurs mains, il y en a beaucoup aussi, comme les ménagères dont je parlais, dont le plaisir consiste dans l’administration et l’organisation, pour employer des mots à longues queues, c’est-à-dire des gens qui aiment rassembler les choses, éviter le gaspillage, veiller à ce que rien ne reste en magasin inutilement. De telles gens sont complètement heureux dans leur travail, d’autant plus qu’ils s’occupent de faits présentant un intérêt actuel et non simplement d’inventaires destinés à prévoir quelle part leur reviendra dans la taxe levée par les privilégiés sur les gens utiles, ce qui était l’occupation des gens de commerce aux temps passés. Eh bien, qu’allez-vous me demander ensuite ?