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Page:William Morris - Nouvelles de Nulle Part.djvu/337

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CHAPITRE XXXII

LE COMMENCEMENT DE LA FÊTE. — FIN


Dick me conduisit aussitôt dans le petit champ, qui — je l’avais vu du jardin — était couvert de tentes aux gaies couleurs, disposées en files régulières, autour desquelles étaient assis ou étendus sur le gazon quelque cinquante ou soixante hommes, femmes et enfants, tous au comble de la bonne humeur et de la joie avec leur humeur de fête, pour ainsi dire.

— Vous vous dites que nous n’avons pas grand concours de monde, dit Dick ; mais il faut vous rappeler que nous en aurons davantage demain ; car, dans ce travail de la fenaison, il y a place pour un grand nombre de gens qui ne sont pas très habiles dans les choses de la campagne, et il y en a beaucoup qui mènent des vies sédentaires et qu’il serait vraiment peu aimable de priver de leur plaisir des foins — hommes de science et étudiants retirés, pour la plupart, — de sorte que les ouvriers habiles, excepté ceux dont on a besoin comme faucheurs et directeurs du travail, se tiennent à l’écart et prennent un repos complet, ce qui est bon pour eux, que cela leur plaise ou non, vous comprenez ; ou bien ils s’en vont dans d’autres régions,