Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/340

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De sa manche, il sèche tristement son front. Il s’affaisse sur une chaise. Ses mains maigres frappent ses genoux pas gras. Alors, Smiley, compatissant :

— Mon petit Maurice, si tu étais un poète profond !…

— Comment ? éclate le petit Maurice, rageur. Si tu veux te payer ma poire, je te préviens que le moment…

— Ou simplement ingénieux !… Allons, chéri, achève de chiquer avec orgueil ta cigarette, et conviens que tu n’es qu’un… daim… En conviens-tu ? je te tire de là.

— Parfait.

— Mon bon Jim, j’en conviens : je suis un… daim.

— Parfait.

Smiley prend un porte-plume et une carte pneumatique, et les élève ostensiblement. Puis il les dispose avec art sur la table, et, d’un geste becquetant, il indique l’encrier.

— Écris.

— À Trou-de-balle ?

— Mes compliments : tu as deviné.