Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/341

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Smiley se mouche, réfléchit, et, étendant le bras, il dicte d’une seule baleine :

Mon bien cher Trou…

— Y a des trous pas chers, interrompt Maurice. Mais celui-là, en effet, pour un trou cher, c’est un cher Trou.

— Pauvre ami ! C’est pour dire ça que tu me coupes ? énonce Smiley. Ah ! ah ! l’orgie ! la débauche ! faudra renoncer à ça ! Tes facultés baissent, comme le trois pour cent…

Smiley se remouche. Une pause, et tout d’une traite :

xxxxxxMon bien cher Trou,
xxxxMlle Gi… a chez elle un certain nombre de manuscrits, du reste exécrables. Sur ses instances je lui avais communiqué le mien, excellent, tu t’en doutes ; et, dans ma hâte de te le confier, je me suis (je le constate subitement) fourré le pouce dans l’œil : j’ai emporté un fatras quelconque pour un chef-d’œuvre. Tu t’es certainement rendu déjà compte de cette erreur ; néanmoins, j’ai tenu à te prévenir et à m’excuser.
xxxxSi peu que vaille le manuscrit que j’ai laissé chez toi, mets-le soigneusement de