Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/366

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Il eut la délicatesse de n’exiger que des friandises locales : du concombre à la vinaigrette, des œufs durs, du jambon. Puis, complétant :

— Et de l’eau de seltz.

Le menton triple eut un ébahissement :

— Pure, l’eau de seltz ?

— Si possible.

— C’est ta Girard qui t’a dressé à boire ça ?

— Non, fit Lauban laconique et mystérieux, c’est pour un article.

Et il commença à mastiquer. Mme  Olympe vint étaler à côté de lui son illustre panse volumineuse.

— Ça te dérange pas ?

— Du tout.

— Et que je fume ?

Il lui offrit un « entr’acte ».

— C’te queue de rat ! fit-elle avec une indulgente ironie… Oh ! décidément, mon fieu, tu y es plus.

— T’aurais désiré une pipe ?

Minaudière (ô la grâce intense des hippopotames !) elle dénoua un lacet, écarta un