Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/386

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— Ce Brie-là, je le passerai à Gaëtane. Elle m’a écrit quatre pages pour m’accuser de ne lui avoir rien donné. Je lui donnerai ça,

— Tu agiras bien. Seulement, je te ferai remarquer qu’tu bafouilles. Tu commençais à nous parler de ta nouvelle. J’la connais ? Bri… qui ?

— Je garde son nom pour moi. Qui sait, c’est peut-être la dernière que j’aimerai ?

— Bri… de clôture, alors ?

— En tout cas, elle est chouette, elle m’aime, et elle est la maîtresse…

— Du roi de Prusse ?

— Non, monsieur Elle est la maîtresse du prince Palamède de Langrune.

Maugis pouffe. (Après tout, tant mieux : ça le fera digérer. Quelques postillons. Ah ! son fusil écarte ! Il repouffe… du goulot.)

— Tu peux, te tordre, dit Maurice, le nez et les lèvres pincés. C’est comme ça. Ce n’est pas comme Gaëtane avec le prince Jean, tu entends. C’est pour de bon que celle-là est la maîtresse du prince de Langrune. J’ai vu les lettres.

Lors, Maugis, cessant de rire :