Page:Willy - La Maîtresse du prince Jean.djvu/55

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— S’il s’était agi d’une grue ? répéta Smiley en écarquillant les yeux.

— Bien sûr, j’aurais passé outre. Mais avec Mlle Girard !… Elle est, tu sais, la maîtresse du prince Jean…

— Certes, et consorts.

— Et consorts ! Crois-tu ?… Enfin, c’est possible. Au demeurant, la question n’est pas là. La question… c’était une question de dignité. Pouvais-je arborer devant Mlle Girard des dessous aussi reprochables ? J’ai pensé que non. Ne fais pas le malin, Jimmy, à ma place, tu aurais pensé comme moi. Alors, au moment d’entrer chez mad…

— Chez Gaëtane, tu l’as lâchée…

— Avec désolation.

— Et quel prétexte as-tu allégué ?

— Tu ne devines pas ? (Smiley secoua la tête de droite à gauche, puis de gauche à droite, deux fois). Eh ! bien, le duel !

— Ah ! oui, j’y suis ! Tu as raconté à Gaëtane qu’il te fallait la quitter parce que, dès le point du jour, tu te battais en duel… Si c’est de ton mensonge que tu t’inquiètes, il ne tire pas à conséquence : la dame de