— Je te montrerai, quand l’heure sera venue, la splendeur de nos temples, et tu t’initieras, à la science secrète de nos prêtres. Cela sera nécessaire, mais je veux d’abord préparer ton âme à la réception du germe qui doit s’y développer.
» Je veux que ton cœur s’ouvre à l’amour de ton ancienne race, je veux que tu connaisses sa gloire et sa force, qui a su vaincre le temps, comme sa sagesse a vaincu la mort.
» La mort ! elle n’avait pas de secrets pour nous.
» Nos formules magiques, en rendant le corps incorruptible attachaient le kâ mystérieux à son support, et lui donnaient une existence indéfinie. C’est dans la puissance de ces formules que je puise ma force ; c’est par elle que je puis t’apparaître, séparer ton double de ton corps. Et quand mon