Page:Wyzewa - Beethoven et Wagner, 1898.djvu/112

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


IV


FIDELIO


À PROPOS D’UNE REPRÉSENTATION À L’OPÉRA
DE BRUXELLES[1]



Monsieur,


Vous m’invitez à dire, dans votre journal, ce que je pense de Fidelio, que le théâtre de la Monnaie vient de représenter d’une si remarquable façon. Je crains, hélas ! que sur ce sujet comme sur maints autres ce que je pense ne vous paraisse un peu bien rétrograde ; mais je vais, cependant, essayer de le dire, et si vos lecteurs ne peuvent se résigner à partager mon opinion, j’ose espérer du moins qu’ils ne refuseront pas de me la pardonner.

Voici donc le petit discours que je me tenais à moi-même, en sortant de la représentation de Fidelio :

  1. Lettre adressée au directeur de l’Art Moderne, de Bruxelles, le 15 mars 1889.