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LA JEUNESSE DE BEETHOVEN Si rAlIemagne a trop longtemps dédaigné ses vieux peintres, elle n’a, en revanche, jamais cessé d’honorer la mémoire de ses musiciens. Bach et Haendel, Haydn et Mozart ont reçu leur tribut de monuments, de fêtes commémoratives, d’études biographiques et critiques. Entre tous, pourtant, Beethoven a été le mieux traité : sans parler des statues qui lui ont été élevées, et des solennités qu’ont occasionnées les fréquen- tes translations de ses cendres, il a eu, pour rendre hommage à son génie, toute une bi- bliothèque d’ouvrages excellents. Nohl a recueilli ce qu’il a pu découvrir de sa correspondance ; Wegeler et Schindler, le compagnon de ses pre- mières et celui de ses dernières années, ont raconté de leur mieux le détail de ses actions ; Lenz, Marx, OulibischefF ont commenté sa mu- sique ; Nottebohm a patiemment essayé de re- constituer, à l’aide des notes et des brouillons, l’histoire de chacune de ses œuvres. Un Amé-