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d’actes, des acles désintéressés, charitables, uniquement destinés à la régénération de la société humaine. Et la plus noble et la meilleure de ces sources de rénovation était, pour Wagner, l’Art, sous la forme du drame purement humain.

IV



La troisième partie du livre est consacrée aux drames de Richard Wa^-ner. M. Chamberlain y a repris quelques-unes des idées qu’il avait exposées déjà dans un ouvrage précédent, dont nous possédons fort heureusement, une excellente traduction française[1]. Le caractère essentiel des drames de Wagner est, suivant lui, d’être des drames, et que tout, action, poésie, et musique, y soit subordonné à ce seul sujet. Mais il me semble que, dans son livre nouveau, M. Chamberlain a marqué avec plus de relief encore que dans le précédent un autre caractère des drames de Wagner : leur caractère essentiellement musical, le rôle primordial qui y est assig-né à la musique, seule charg"ée de l’expression, et de l’action même. « Si l’on considère

  1. Le Drame Wagnérien.