de suite après il y a renoncé, pour revenir à la forme classique de la symphonie, la seule qui convienne quand on n’a point le théâtre à sa disposition ! »
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Mais voilà déjà bien des citations, et sur des sujets bien spéciaux. Que les musiciens apprennent vite l’allemand, s’ils ne le savent pas, et qu’ils aillent vite acheter le petit livre de M. de Wolzogen, qui d’ailleurs ne coûte que cinq sous. Ils y trouveront, sur toute sorte de matières où ils ont le devoir de s’intéresser, les renseignements les plus précieux et les vues les plus spécieuses. Qu’ils lisent, par la même occasion, la brochure du philosophe Nietzsche sur Wagner [1] ; ils seront surpris d’y voir exposées à peu près les mêmes idées que développe Wagner, avec cette seule différence qu’elles y sont employées à flétrir la musique wagnérienne. Mais c’est que, en vérité, il n’y a qu’un rapport assez lointain entre les idées de Wagner et sa musique. Sa musique est d’un artiste avant tout passionné et sensuel; ses idées étaient d’un sage, n’admettant d’autre guide que la seule raison. .
- ↑ Der Fall Wagner (le Cas Wagner). — 1 vol. Leipzig, Naumann, 1888.