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CHAPITRE XXI.


Je veux chanter, car je suis affligé
Du souvenir de mes fautes ;
C’est ma tristesse qui me console ;
L’amour plaidé pour la douleur.

(Williams.)


Après sa dernière entrevue avec Philippe, Walter était retourné chez lui pour se mettre au travail en attendant que son cousin vînt reconnaître que jusqu’ici il n’avait rien appris à son désavantage. Il se disait que ce serait peut-être une raison pour qu’on ne le soupçonnât pas d’autres fautes, et cependant, depuis qu’il savait pourquoi on l’accusait d’avoir joué, il conservait peu d’espérance, puisqu’il ne pouvait s’expliquer sans trahir son oncle Dixon. Il attendit en vain. L’heure à laquelle Philippe aurait pu venir passa sans qu’il parût, et Walter ne reçut pas de lettre à la place de sa visite. Il se dit que peut-être Philippe ou M. Edmonstone lui écrirait de Hollywell, ou qu’à leur défaut, Charles le ferait, lui dont l’amitié ne s’é-