sur le genre de vie qu’ils menaient et avoir donné quelques caresses à l’enfant, il partit.
Deux jours après, la troupe, était encore réunie autour de la table de famille ; ils étaient, en tout, dix : le père Mousse, Roland, Jen et sept chiens, quand M. Patrice arriva de nouveau.
— Ah vous déjeunez, dit-il au dresseur de chiens ; finissez, mon brave homme…
— Avez-vous besoin de quelque chose ?
— J’ai à vous parler ; mais plus tard, si vous voulez…
Sans mot dire, le père Mousse se leva, poussa son tabouret sous la table et dit à M. Patrice :
— Tout de suite, monsieur, qu’y a-t-il pour votre service ?
Ils s’écartèrent un peu, pendant que les deux enfants, restés en tête-à-tête, se regardaient stupéfaits.
Le vieux monsieur, lorsqu’il fut à une petite distance, dit au forain :
— Voilà ce qui m’amène j’ai quelque chose à vous proposer. Voulez-vous me donner la petite ?
— Jen ! s’écria le bonhomme effaré.
— Oui, cette enfant me plaît. Moi aussi, j’ai eu une fille autrefois elle était blonde comme Jen, elle avait les mêmes yeux bleus ; à présent, elle est morte, ma femme est morte, je suis seul avec leur