Page:Yver - La Vie secrete de Catherine Laboure.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

pour y recevoir l’instruction catholique. Puis il n’eut plus qu’une idée, retourner à l’église de Sant Andrea delle Fratte et s’y remettre en prière.

Vers six heures du soir, le corps d’Auguste de la Ferronnays y fut porté, escorté de ses amis. L’un d’eux, le comte Théobald Dalsch, psychologue, dilettante, écrivain, raconte qu’il aperçut en effet « un jeune homme d’une tournure élégante, d’une figure intéressante, qui priait prosterné contre la grille d’une chapelle latérale ». Le baron de Bussières dont Dalsch était l’ami, arrêta dans ce même instant, pour lui parler, un sacristain qui portait un cierge allumé, de telle sorte que la lueur en éclaira le visage de l’inconnu.

« Voici, disait Bussières au sacristain en lui désignant Ratisbonne, une personne qui désirerait passer la nuit auprès du corps de M. de la Ferronnays ; mais il est fatigué et je ne le permettrai pas. Je viendrai à 10 heures, ce soir, le relever de sa veillée. Enseignez-moi à quelle porte je devrai frapper pour pénétrer dans l’église à cette heure. »

C’est ainsi que le comte Dalsch, qui nous a laissé de la conversion de Ratisbonne un très précieux récit, connut le héros de son histoire. Il ajoute que, cet incident