Aller au contenu

Page:Yver - Madame Sous-Chef.djvu/133

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

cette rivalité d’une carrière qu’elle n’avait pas voulu sacrifier.

Et Denis n’aurait pas été fâché que cette Denise, si parfaite épouse, comprit qu’il était dans sa vie de mari des heures assez pénibles. Il n’aurait même pas exigé qu’elle lui adressât des discours de consolation. Même pas qu’elle le plaignît beaucoup. Il se disait : « …simplement qu’elle sache que je ne suis pas si heureux que

Et il tendit sa tasse pour recevoir le thé qu’elle lui versait.

À ce moment des cris d’enfant éclatèrent dans la chambre voisine. Il attendait que Denise s’assît enfin entre lui et Charleman pour partager cet instant si fin, si exquis du thé bu ensemble, entre ans. Mais elle expliqua que c’était impossible :

— Voici l’heure de la collation de ma fille. Excusez-moi, Rousselière, je reviendrai bientôt.

Après quoi, les deux hommes parlèrent politique. La têtée du bébé fut longue. Denis dut prendre congé avant d’avoir revu Denise.