Page:Yver - Mirabelle de Pampelune.djvu/34

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à côté de Louise, et M. Robert près d’Edith. M. Duval voudrait bien raconter à son tour la visite de des Assernes qui est arrivé hier de Toulouse. Mais tout à coup, son beau-frère exubérant lui coupe la parole :

— Et ce sacré Georges, vous savez qu’il passer dans un mois son premier examen ! Si ça continue, ce crapaud-là sera potard à vingt-cinq ans.

— Malheureusement, dit Georges, désabusé, il y a la loi de trois ans qui a passé en travers de nos projets, papa. Tu n’y penses jamais.

— Ah ! la loi de trois ans, c’est vrai que je ne puis pas encore me mettre cette idée dans la tête. Et je vous en demande un peu l’utilité…

— Aller moisir trois ans dans une caserne ! dit Georges.

Mademoiselle Louise regarde avec mépris son jeune cousin.

— Comment aurais-tu fait si tu avais existé au temps des Croisades ? dit-elle d’un ton écrasant.

Alors la sœur aînée, pour achever de l’accabler :