Page:Yver - Mirabelle de Pampelune.djvu/47

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Ahuri, le jeune homme la dévisage. Son bon sens croit chavirer, puis se reprend vite :

— Si vous me demandiez cela, dit-il froidement, c’est que vous seriez rudement méchante ; alors je cesserais de vous aimer, et je ne le ferais pas.

Il a cessé de presser la main de Louise. Il a reçu là une douche d’eau froide. Mais, comme un cœur délicat craint toujours d’avoir blessé ce qu’il adore, il reprend au bout d’un instant :

— S’il le fallait pour vous sauver, je le ferais, mademoiselle Louise.