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VII

La route qui forme la crête de la côte est d’un blanc de craie ; elle éblouit sous le soleil de feu. Avec un bruit sourd de charge, le pas de quarante mille godillots y résonne en cadence ; les pantalons rouges flambent dans la lumière. Mais au loin la troupe est enveloppée d’un nuage épais qui roule ses volutes, et qui est de la poussière soulevée. À droite et à gauche, des avoines mûres, bonnes à être coupées, ondulent et renversent en arrière leurs épis pleins. De temps en temps, une chanson de marche sort du gosier d’un caporal qui veut entraîner son escouade. Ce sont :