Page:Yver - Un coin du voile.djvu/102

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devisant de l’affaire de Savy. Ils ne se séparèrent qu’au vestiaire où tout l’Ordre, en manches de chemise, revêtait les robes devant les armoires de pitchpin.

Un soir, un confrère dit à Lachelier :

— Est-ce vrai que vous épousez mademoiselle Odelin ?

— Quoi ? quoi ? fit le jeune maître en roulant des yeux effarés ; qui a fait courir ce bruit ?

— Il court depuis quelques jours dans les couloirs, c’est tout ce que je sais, répondit le confrère.

— C’est fou ! déclara Lachelier.

Et au bout d’un moment, avec un sourire :

— Remarquez que je ne dis pas non !