Page:Yver - Un coin du voile.djvu/209

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

quand on épouse un homme qui vous aime et dont l’amour éclate dans le superbe dédain de l’argent qu’a montré ce jeune homme. Car ce sont les bruits absurdes courant sur notre compte qui ont décidé son aveu. Il te croit ruinée à plates coutures, ma pauvre Claudia. Je te montrerai sa lettre, elle est admirable.

Je pars demain, Claudia ; je tiens à mettre, au plus tôt, fin à cette aventure inouïe, une fin qui sera bonne et heureuse si, comme je l’espère, tu partages mes idées et penses avec moi qu’il sera très noble de s’appeler madame André Bertrand. »