Page:Yver - Un coin du voile.djvu/258

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MARIONS JEAN !

Au printemps dernier, sa mère était confidentiellement venue et m’avait dit : « Mariez-le. Vous avez parmi vos petites amies pour le moins une bru que la Providence me destine ; vous savez ses goûts, ses qualités, ses petits défauts, trouvez celle qui l’appareillera. Mariez-le. »

Et depuis, la consigne avait été pour moi : « Marions Jean ! »

Seulement, par la raison même que je connaissais ses goûts, ses qualités et ses petits défauts, la chose était terriblement difficile. Ses goûts : il souhaitait une jolie femme riche, mais