Page:Yver - Un coin du voile.djvu/292

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

résignée, l’enfant marchait, muette comme toujours.

Mais quand le train les emporta, qu’Édith, Lilian et Mabel se furent pelotonnées dans le wagon, elle mit à la portière son pauvre visage mangé de larmes, et, dans un sourire qui me fendit l’âme, me dit absolument comme Jean, autrefois :

— Adieu, tantinette !

Et le glas, au clocher de l’église, semblait sonner lamentablement dans l’air :

Marions Jean ! Marions Jean !
FIN