I
I [i M, I, N, ẽ P, F, ĩ-ẽ-i S, ĩ-ẽ V], art. ind. et adj. num. — Un. I guèhhon, un garçon. I-n-ome, un homme. Dans M et N, on entend souvent aussi Eune au lieu de I-n devant une voyelle : eun’ andreūt, un endroit, eun’ ome, un homme, comme on dira aussi i-n’ èguèsse, une pie, pour eune èguèsse. À Metz, on dit communément un’ homme, un’ endroit, etc.
I [i gén.], pron. pers. — Il. I bèye, il donne ; devant une voyelle : L. ’L ḗme, il aime.
I [i M, I, N, S], pron. pers. — Lui, à lui, elle, à elle, leur, à eux, à elles. Bèyeūz-i l’ bwinjo, donnez lui, etc. le bonjour ; mais on peut aussi dire : Bèyeūz li l’ bwinjo.
Ī [ī S], s. m. — Œuf. Voir Yeu.
Ica [ika M, N, ikǫ I, P], conj. — Encore. Voir Èca.
Īche, voir Īhhe.
Ico, voir Ica.
Icole [ikǫl F], s. f. — École. Voir Ècoūle.
Icoliè [ikǫlyę F], s. m. — Écolier. Voir Ècalieu.
Ignon [iñõ F], s. m. — Oignon. Voir Eugnon.
Īhhe [īχ.. M, I, īl M, I, P, īy S], s. m. — Hièble.
Ihhenon [iχnõ Gorze], s. m. — Volette, petite claie. Voir Hhenon.
Ijetḗmont [is̆tēmõ V], adv. — Justement.
Īle, voir Īhhe.
Imād [imǟ.. S], s. m. — Corbeille.
Imbābi [ẽbābi V], adj. — Ébaubi. Voir Ambaubi.
Imbāchier [ẽbās̆ye, -yœ V], v. tr. — Embaucher. Voir Ambaucheu.
Imbèhhe [ẽbęχ V], s. m. — Qui est embarrassé d’un rien. Voir Ambeuhhe.
Imbōbinè [ẽbōbinę V], v. tr. — Embobiner. Voir Ambabliner.
Imbèrlicotè [ẽbęrlikǫtę V], v. tr. — Fasciner, éblouir. Voir Ambeurlicater.
Imborèssè [ẽbǫręsę V], v. tr. — Embarrasser. Voir Ambèrèsser.
Imboros [ẽbǫrǫ V], s. m. — Embarras. Voir Ambèrès.
Imbotè [ẽbotę V], v. tr. — Exciter qqn. contre une autre personne.
Imbrāwè [ẽbrāwę V], v. tr. — Couvrir de boue. Voir Ambrawer.
Imbrèssier [ẽbręsye, -yœ V], v. tr. — Embrasser. Voir Ambrèssieu.
Imḗje [imēs̆.. gén.], s. m. — Image ; tableau. À Metz, les anciens disent encore aujourd’hui : un image.
Imḗr’, voir Imeūr.
Imeūr [imœ̄r M, I, P, F, N, imēr V], s. f. — Humeur. ~ freūde, h. froide, scrofule (l’écoulement n’est pas accompagné de fièvre).
Immer [ẽmēⁱ.. M, I, ēmę̄ⁱ.. P, F, S, V, ēmœ̨-ẽmœ̨ N], v. tr. — Aimer. Qu’ḗme ne hēt’ me, qui aime, ne hait pas. ~ m’cheu, a. mieux (préférer).
Imminchier [ẽmẽs̆ye, -yœ V], v. tr. — Emmancher. Voir Ammincheu.