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Page:Zéliqzon - Dictionnaire des patois romans de la Moselle, œuvre complète, 1924.djvu/551

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Peupite [pœ̨pit M], s. m. — 1o Pupitre. 2o Bureau. Voir Peulpite.

Peurfèrance [pœ̨rfęrãs M], s. f. — Préférence.

Peuriḗje [pœ̨ryēs̆.. M, I, P, N], v. tr. — Action de réduire en purée.

Peurieu [pœ̨ryœ̨.. M, I, P, N], v. tr. — 1o Réduire en purée. 2o Presser avec les doigts pour en faire sortir le jus. Se dit des pommes, des poires, des raisins, etc.

Peurnèle, voir Peunèle.

Peurnous [pœ̨rnu M, N, pęrnu.. I, P], s. m. — Preneur.

Peurpoūs [pœ̨rpū M, I], s. m. — Propos.

Peurpoūsieu [pœ̨rpūzyœ̨.. M, I, P, pœ̨rpūzyœ̨-prǫpūzyœ̨ N], v. tr. — Proposer.

Peus [pœ S], s. m. — Pis (mamelle). Voir Pis.

Peus [pœ̨ M, I, P, N], conj. — Puis. Voir Pus.

Peusion [pœ̨zyõ M], s. m. — Plante grimpante qui croît dans les blés.

Peussiater [pœ̨syatę.. S], v. intr. — Manger du bout des dents. Voir Peuchnater.

Peut [pœ̨ M, I, P, F, N, S, pe V], adj. — Laid, vilain ; difforme ; désagréable ; malpropre. Lo çu qu’at ~ at ca malîn, celui qui est l. est aussi méchant. È peute chète, bés minous, à vilain chat, beaux chatons (les parents laids ont souvent de beaux enfants). — Çou qu’ot pét ot co tojos mèchant, ce qui est l. est aussi toujours méchant. Voir Chète.

Peutāye [pœ̨tǟy.. S, petēy V], s. f. — 1o Ordure ; poussière ; petits corps qui se trouvent dans un liquide. J’ ā eune ~ dans l’euy, j’ai quelque chose dans l’œil. I n’è ryin èvu groūs come eune ~ d’ sés jans, il n’a rien eu gros comme une p. de ses parents (il n’a rien hérité). 2o Chiffon.

Peutchèle [pœ̨ts̆ęl N], s. f. — Cenelle. Voir Patche, Pochète.

Peutcheur [pœ̨ts̆œ̨r N, S], s. m. — 1o Personne qui boude. 2o Niais.

Peute [pœ̨t M, I, P, N, pwęt V], s. f. — 1o Punaise. ~ d’āwe, sorte d’insecte qui vit dans l’eau. Voir Peunāhhe, Wādion. 2o Insecte (mante religieuse), qu’on appelle aussi Kīré, curé S, V.

Peute [pœt V], s. f. — Bas du tronc de l’arbre. Lè ~ ot pis dihhe qué lè ç’mèy, le bas de l’arbre est plus dur que le sommet.

Peute-de-Jèdîn [pœ̨t d(ȩ) jędĩ.. M, I, P], s. f. — Sorte de coléoptère.

Peute-fim [pœ̨t fẽ.. M, I, P, F, N], s. f. — Fringale.

Peuteni [pœ̨tni-pœ̨kni S], n. pr. — Puttigny, vill. de l’arr. de Château-Salins.

Peuterāye [pœ̨trǟy.. M, I, P, N], s. f. — Laideur ; vilenie.

Peut-ḗte [p(œ̨)t ēt M, I, P, F, N, p(œ̨)tēt-pitēt S, petēt V], adj. — Peut-être.

Peutḕye [pœ̨tę̄y M, I, P, N], s. f. — Rejet de vignes, de plants.

Peutieu [pœ̨tyœ̨.. M, I, P, N], v. tr. — Enlaidir.

Peut-rechat [pœ̨rs̆a M, N, pœrs̆ǫ I, P], s. m. — 1o Vêtement des jours ouvrables. 2o Bal de noce auquel peuvent prendre part tous les garçons du village, sans invitation, avec leurs vêtements de tous les jours. Il avait lieu sur la place publique ou dans une grange, pendant que les gens de la noce étaient à table ou se divertissaient après le festin.

Peuts [pœ S], s. m. — Puits. Voir Puhh.

Peuyat [pœ̨ya M, N, pœ̨yǫ I, P], adj. — 1o Se dit des noix, des noisettes, des châtaignes qui, étant mûres, se détachent spontanément de leurs enveloppes vertes. Nas