moyens simples au premier examen, exigeant en réalité beaucoup de tact et de cœur, il est arrivé à se faire adorer. Je vous réponds que son peloton ne restera pas en arrière quand le lieutenant Baudoin commandera : « Chargez ! »
Le factionnaire s’apprête à se mettre au port d’arme : un officier descend la pente raide de la rue au petit galop de manège, et les sabots du cheval touchent à peine le pavé glissant et dangereux. À première vue, je ne puis retenir un cri d’admiration : — La belle bête ! » En l’examinant plus attentivement, je m’aperçois qu’elle n’a rien de remarquable en elle-même ; mais elle est supérieurement montée : quel galop étonnant de calme et de ramassé ! — un galop que l’on suivrait au pas ! Comme l’encolure est assouplie ! Comme la bouche frémissante s’ouvre d’impatience sur le mors qu’elle mâchonne et blanchit ! Comme les reins prennent bien l’aspect d’un ressort prêt à bondir !… Je salue au passage le capitaine Cotteret, l’écuyer hors ligne, le puis-