des noms de l’escadron, nous nous disposons à nous diriger vers les écuries pour y surveiller le pansage, lorsque le capitaine nous rappelle d’un mot familier.
— Les sous-officiers, écoutez donc…
Nous nous réunissons autour de lui, tout raides de la bonne tenue à observer devant le supérieur. Mais le capitaine, accoté aux auges, selon son habitude, les bras croisés, examine curieusement les chevaux qui sortent.
— Sapristi ! comme Centaure se fait gras !
Aussitôt, nous devinons qu’il ne s’agit pas d’ordres à recevoir, mais d’une de ces causeries comme le capitaine les aime. Les physionomies se détendent.
— Belle et bonne tête, murmure le maréchal des logis Bertrand.
— Oui, mais trop grasse… il faudra l’entraîner un peu.
Et, avant que nous ayons le temps d’opiner du képi, entre deux bouffées de cigarettes, il ajoute :