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XVII

L’EXTINCTION DES FEUX.



À M. Gulli.



Vers neuf heures et demie, les soirs d’hiver, la petite cité flamande, selon les usages qui lui viennent des générations passées, — du temps où la douce voix de François de Salignac psalmodiait en chaire à la cathédrale — rentre dans ses maisons à l’antique propreté, barricade ses portes, cadenasse les volets, se met en pantoufles et les pieds sur les chenets, se raconte les difficultés croissantes de la vente des betteraves et du houblon, de l’écoulement des sucres et de la bière.