toutes les honnêtetés militaires : l’ordre, la propreté, l’obéissance, l’exactitude. Il a maintenant un prêt de 27 sous tous les cinq jours ; mais il continue à dépenser juste ce qu’il dépensait étant dragon ; avec le reste de son prêt accumulé pendant des mois, il a acheté une géographie, une arithmétique, une histoire de France.
Tous les soirs, il s’installe à la table, fume une pipe en causant avec ses hommes des choses du métier qu’il aime ardemment, puis il se plonge dans ses lectures. Il étudie, avec des inexpériences de travail qui doublent les difficultés. Les complications de la syntaxe et du calcul lui semblent effrayantes. Mais il ne peut plus s’arrêter.
Marc est nommé maréchal des logis. Alors, il a une chambre à lui, et peut travailler tout à son aise ; il sort peu, se renferme en lui-même, bon camarade, serviable pour tous, mais passant aux yeux des indifférents pour taciturne et d’humeur sombre.
Un jour, Marc va trouver un professeur du