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DEVANT UN BERCEAU





Berceau vide qu’en tendre père
Déjà je m’exerce à bercer,
Nid de duvet que doit presser
La chère tête que j’espère,

Flexible osier aux rideaux blancs
Qui calmeras l'enfant qui pleure,
Et que par avance j’effleure
De mes doigts discrets et tremblants,
 
Nef charmante, que mon caprice
Tout en rêvant aime agiter,
Et devant qui je viens chanter
De naïfs refrains de nourrice,