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Page:Zidler - Les Deux Frances, 1908.djvu/9

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INTRODUCTION


    C’est l’œuvre plutôt que l’auteur qu’il faut présenter au public. L’auteur est connu ; au Canada comme en France, les livres qu’il a donnés avant celui-ci, depuis ses tout premiers vers du Hochet d’or et de la Légende des écoliers 

de France jusqu’à la spirituelle Revue dramatique du lycée Hoche, se trouvent, dans les bibliothèques choisies, au rayon des poètes préférés. Connus et chantant dans les mémoires, les vers dont il a fait le Livre de la douce vie, livre de tendresse et d’amour, d’une inspiration très pure et d’un art délicat ; connus et qui font battre nos cœurs plus vite, les poèmes, tour à tour doux et forts, riants et graves, où son patriotisme français exalte la Terre divine ; connues, les stances de large facture du Poème héroïque, qui valurent à leur auteur, déjà couronné par l’Académie, de nouveaux lauriers ; connus aussi et combien de fois relus, les chants qu’il a fait entendre à l’Ombre des oliviers et où il a su vêtir de poésie le «problème de la paix» ; connus et aimés, en un mot,