de Rougemont, le contrôleur-général Prioul, etc., etc., il faudrait compulser l’Annuaire.
Et la main tremble, et le cœur se serre.
Il me semble voir le Drapeau pâlir…
Oh ! là là ! la lamentable affaire.
Ce qui devient le plus inquiétant, c’est peut-être l’attitude du public.
Une sourde malveillance se perçoit.
Les choses les plus naturelles, les plus vraisemblables sont interprétées fâcheusement, c’est à ce point que des gens sourient quand le commandant Esterhazy nous conte comment une dame voilée lui remit une pièce précieuse.
— C’est du Gaboriau, s’écrie-t-on, du Montépin, du Richebourg.
— On la connaît, la dame voilée !
— C’est le monsieur brun de Pranzini…
Silence, vous tous ! Voyons, vous admettez bien qu’une dame qui ne veut pas être reconnue mette une voilette sur son visage. Ceci, vous êtes forcés d’en convenir. Alors quoi ? Et que trouvez-vous d’étrange à ce que la dame prenne une voiture pour monter jusqu’au Sacré-Cœur ? Cela se passe tous les jours. Alors re-quoi ? Taisez-vous donc, et faites le salut militaire.
On se fatigue à vous répéter des détails qui,