Les gamins hurlent, les hommes s’acharnent.
Lui, le pourchassé, le misérable vagabond, bientôt n’en peut plus, il sent que c’est la fin. On va le prendre et ce sera la prison, le tribunal, les chiourmes. Qu’est-ce qu’ils ont donc, ceux de cette bande implacable ? Ce ne sont pas des sergots pourtant, ce sont des ouvriers, c’est du peuple.
— Voyons, me laissera-t-on passer ? Je me sauve, en vaincu ! Il n’y a rien eu, rien. Qu’est-ce que cela vous fera si l’on m’enferme pour des ans ? Laissez-moi vivre !
Ah ! bien oui, tandis que le malheureux divague en d’enfantins espoirs et court ses dernières enjambées, la meute plus proche sonne l’hallali.
Sous une charrette, Crampon s’est abattu.
— Nous le tenons !
C’est le triomphe répugnant de la foule. Steeple pour la pose : à qui le premier empoignera le fugitif.
Alors, lui, affolé, arme son revolver et, par