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Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/115

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On n’en dirait pas autant de l’élément civil.

Le peuple est routinier.

Les petits employés adorent de pimpantes ouvrières, il n’est pas jusqu’aux robustes gueux qui n’embrassent de belles gueuses à pleine bouche.

Et comme, si l’on a toujours la monnaie des baisers, on n’a pas souvent les sous nécessaires pour élever les progénitures menaçantes, il faut bien réclamer les services d’une personne, telle cette sage-femme que juge le jury de la Seine.


L’horrible mégère, dit-on, l’ignoble monstre !

Cette immonde avorteuse n’a fait que des études clandestines !

Et l’on raconte comment Marie-Constance Thomas, restée orpheline à dix-sept ans, fut recueillie par un docteur chez lequel on l’employa aux gros ouvrages du ménage. À ce moment Marie-Constance savait à peine lire. Le désir de s’instruire lui vint tout à coup et on la montre, après les rudes journées de