Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/117

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qui délivre et les noyades préservatrices de l’injecteur il n’y a pas grande différence.

Cependant les gens à cheval sur le Code n’admettent qu’une chose, c’est qu’on soit de même sur le bidet.

On ne les fera pas sortir de là : d’un côté c’est la cuvette et de l’autre la Cour d’Assises.


Il est discret de ne toucher au fond les débats qui se déroulent devant la Cour. Cette longue procession de lamentables avortées venant raconter, toutes, la même histoire banale finit par être fastidieuse. Et dans ce procès qui s’éternise, une seule figure se dessine intéressante : celle de l’avorteuse !

On pense à cette odyssée invraisemblable d’une servante. On pense au nombre énorme de ses clientes, à ses cures merveilleuses. On s’imagine les mille et une petites et grandes misères qu’elle a empêchées, y gagnant à peine quelques menues pièces blanches et l’on en arrive à concevoir une femme étrange, fille de ses œuvres — de ses œuvres abortives, si l’on