Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/122

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cheurs ; sous mille formes on la sent s’abattre aux heures qui suivent la lutte.

Et c’est la même chose que là-bas, après l’acquittement en cour d’assises.

Quand ici on a gagné son procès devant le public, tout n’est pas non plus fini ; et pour nous autres cette victoire-là n’est cependant jamais absolue, jamais définitive : Géraudel et Georges Ohnet seuls, avec leurs pièces et purgatifs, ont touché les masses… au cœur. Ce que nous appelons gagner son procès, ce n’est que l’échange d’un salut, aux haltes, sur la route où l’on va repartir, c’est la poignée de mains de quelques subtils et détachés Attentifs. Quand, devant ceux-là, la cause est enlevée, tout n’est pas dit.

Commencent les sourdes attaques, les perfides insinuations, les compliments malveillants, les insultantes pitiés, tout l’ensemble des sourires faux, des réticences et des giflantes, confraternelles et aimables conclusions.

— C’est un si bon garçon, ce pauvre Un Tel ! Dommage qu’il se croie poète…