Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/123

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Et patati et patata lève la patte et puis s’en va larmoyer sur tout ce qui, Propre, voudrait surgir.

Aussi le sépulcral silence autour de l’Œuvre, cette conspiration dont je ne sais qui donne le mot d’ordre et dont tous les je-ne-sais-quoi sont les castrats-affiliés.

Et aussi la menace croupissante des naufrageurs qui n’osent encore allumer leurs feux.

Malheur ! par exemple, si sur la route on fait faux pas ; malheur ! si, un instant, l’on faiblit ; malheur ! si l’on bute. Comme les rôdeurs de barrière, les lyncheurs de la plume aiment les coups de talon dans la figure pour tous ceux qu’ils voient par terre.

Malheur aux isolés qui s’attardent en leur rêve sur les grands chemins battus par les pseudo-talentueux ! Ce sont endroits peu sûrs, les soirs où l’on est las, peu sûrs comme les berges de la Seine, la nuit, en nos banlieues, peu sûrs, comme en Amérique, les forêts où tant d’innocents sont pendus.

Malheur aux Isolés ! Méfiance aux carrefours !