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Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/146

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Garçonnet


Quand, enlacés dans une invincible caresse, deux amants que tout séparait se sont unis dans la mort, quand leurs corps, épaves du fleuve, flottent à la dérive et viennent s’échouer sur la berge, il y a, pour ces malheureux, toujours un mot de pitié.

Quand, affolé dans la rage jalouse, un délaissé se venge et tue, il y a, pour sa tragique violence, toujours une parole d’excuse.

Quand la Mort apparaît, quand l’entraînement des sens fait des victimes, quand les passionnés payent leur passion de la vie, — devant leur corbillard qui passe, on se découvre plus triste.


Et moi tout à l’heure, en lisant qu’on enterrait ce matin Eugène Chollet, Alfred Robert,