Page:Zo d’Axa - Endehors.djvu/169

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pépin qui lui donna terrible mort apparaissaient dans les chroniques ; mais ils ne faisaient qu’apparaître. Vite, au détour de la colonne, on obliquait vers les trottoirs où déambulent les tristes filles :

— Ah ! qu’on rassure la Capitale, qu’on la débarrasse enfin de cette tourbe ! Les plus joyeux noctambules sont intimement menacés. Paris va perdre tous ses charmes. On ne pourra plus s’amuser le soir !


Et nous nous sommes mis à penser aux amusements dont s’agissait, Nous les connaissons ces vadrouilles.

On boit, on boit, changeant de brasserie, allant des boulevards au Quartier latin et du Quartier latin aux Halles. On boit, on court après les femmes qui passent, on s’assoit à côté de celles qui sont assises, et on les embête toutes, toutes.

C’est la scie des cafés de nuit.

Elles vous prient de cesser, les femmes ; allons donc ! Il faut la laisser tranquille, celle-ci,